Avec le calculateur de la date du terme de HiPP, calculer la date du terme n’a jamais été aussi facile
Vous êtes enceinte et souhaitez connaître la date de naissance présumée de votre bébé ? Alors, utilisez notre calculateur de la date du terme de HiPP disponible en ligne gratuitement. Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour « calculer la date du terme ».
Comment calculer la date du terme ?
Calculer la date du terme chez le gynécologue ou la sage-femme
Calculer la date du terme après une insémination artificielle
Date du terme dans le cadre d’une naissance multiple
Calculer votre semaine d’aménorrhée
Pourquoi connaître la date du terme de votre bébé ?
Quelle est la précision de la date du terme calculée ?
Raisons qui expliquent une grossesse plus longue ou plus courte
Se préparer à la naissance
Quand le bébé ne semble pas vouloir sortir...
Questions essentielles concernant la date du terme
Comment calculer la date du terme ?
Le calcul de la date du terme est l’une des étapes les plus importantes après le test de grossesse positif. En effet, tous les futurs parents souhaitent pouvoir se préparer au mieux à la naissance et à leur nouvelle vie avec bébé. Et pour cela, rien de tel que connaître la date présumée de l’accouchement. Il est également utile de connaître la date du terme pour des raisons médicales. En effet, il s’agit d’une référence importante concernant le développement de l’enfant.
Calculer la date du terme chez le gynécologue ou la sage-femme
Généralement, les sages-femmes et gynécologues n’utilisent pas de calculateur pour déterminer la date présumée de l’accouchement, mais calculent la date en fonction de la date des dernières règles ou à l’aide d’un calendrier de grossesse. Cette méthode permet de calculer la date du terme en se basant sur une durée de cycle normale de 28 jours de la manière suivante :
Calculer la date du terme après une insémination artificielle
En ce qui concerne le calcul de la date du terme après une fécondation artificielle, on n’utilise généralement pas la méthode qui se base sur la date des dernières règles. Ici, on utilise la méthode de calcul basée sur la date de conception. Dans ce cadre, ce n’est pas le premier jour des dernières règles qui compte, mais le jour effectif de la conception. Dans le cadre d’une fécondation naturelle, il est difficile de connaître le jour exact.
Toutefois, lorsqu’il s’agit d’une insémination artificielle, le jour exact est connu, si bien que la méthode suivante peut être utilisée : jour de la conception - 3 mois - 7 jours + 1 an.
Date du terme dans le cadre d’une naissance multiple
Dans le cadre d’une naissance multiple, vous devez garder en tête que vos bébés se partagent l’espace limité de votre utérus. C’est la raison pour laquelle les jumeaux, triplés ou plus arrivent généralement au monde plus tôt.
Vous pouvez utiliser notre calculateur de la date du terme pour déterminer la date présumée de l’accouchement. Toutefois, vous devez être consciente que les naissances multiples se produisent généralement entre la 37e SA et la 38e SA.
Calculer votre semaine d’aménorrhée
Vous souhaitez connaître votre SA ? Alors, n’hésitez pas à utiliser notre calculateur de grossesse. Il suffit de saisir toutes les données nécessaires et le résultat s’affiche à l’écran.
En dessous de la date présumée de l’accouchement, il est indiqué à quelle SA vous vous trouvez actuellement.
Remarque : si vous souhaitez tomber enceinte, nous vous invitons à utiliser notre calculateur d’ovulation afin de déterminer quels sont vos jours fertiles.
Pourquoi connaître la date du terme de votre bébé ?
Outre la curiosité, savoir la date du terme est utile sur de nombreux points.
1. Apaisement
L’annonce d’une grossesse est toujours excitante, peu importe qu’il s’agisse de votre premier, deuxième ou troisième enfant. En tant que futurs parents, vous vous réjouissez à l’idée de serrer votre bébé dans vos bras et attendez avec impatience la date du terme. Cela vous offre une perspective rassurante.
2. Préparation
Connaître la date du terme vous permet de vous préparer au mieux à l’accouchement. Par exemple, cela vous permet de planifier vos cours de préparation à l’accouchement en temps opportun. Il est conseillé de commencer les cours autour de la 28e SA et de les avoir terminés au plus tard quatre semaines avant la date présumée de l’accouchement. De même, vous pouvez préparer votre valise pour la maternité pour vous et votre bébé en temps opportun.
3. Indication pour l’employeur
Pour bénéficier des mécanismes de protection pendant leur grossesse, les futures mamans doivent informer leur employeur de leur état de grossesse dans les meilleurs délais. Toutefois, ce n’est pas une obligation légale. L'employeur et la caisse-maladie ont d'ailleurs aussi besoin de cette date pour calculer les périodes de congé de maternité. En Suisse, la durée du congé maternité est de 98 jours (ce sont 14 semaines) et commence généralement le jour de la naissance de votre enfant. Dans certains cas, le congé maternité peut commencer plus tard. Par exemple : Si votre enfant est hospitalisé plus de 14 jours immédiatement après la naissance, la durée du droit à l’allocation de maternité est prolongée jusqu’à un maximum de 56 jours. C’est toujours à condition que la mère reprenne le travail après le congé maternité.
4. Congés pour les mères et les pères
À la naissance d’un enfant, les parents qui exercent une activité lucrative peuvent bénéficier d’un congé de maternité, de paternité, ou d’un congé parental. Les congés de maternité et de paternité sont régis par le droit fédéral. Sur la base d’une convention collective ou d’une disposition relevant du droit du travail appliquée au niveau de l’entreprise, la mère, le père ou les deux parents peuvent avoir droit à un congé supplémentaire. Les mères qui exercent une activité lucrative ont droit à un congé de maternité d’au moins quatorze semaines. Pendant le congé de maternité, elles ont droit à une allocation de maternité, qui est financée par le régime des allocations pour perte de gain (APG). La loi sur le travail prévoit une protection de seize semaines pour les accouchées. Les pères peuvent prendre un congé payé de deux semaines dans les six mois qui suivent la naissance de leur enfant. Ce congé sera financé par le régime des allocations pour perte de gain (APG), tout comme le congé de maternité. Le droit fédéral suisse ne prévoit pas de congé parental. Certains secteurs et certaines entreprises accordent toutefois un congé parental. La durée du congé et le montant de l’allocation varient d’un secteur à l’autre et d’une entreprise à l’autre.
5. Allocation pour enfants
Le droit à l’allocation pour enfants commence au début du mois de la naissance de celui-ci et dure jusqu’à la fin du mois au cours duquel il atteint l’âge de 16 ans (Art. 3, al. 1, lit. a, LAFam).
6. Allocation de naissance
Le droit fédéral ne prévoit pas d’allocation de naissance, mais laisse la liberté aux cantons de le faire ou non. Celle-ci peut notamment vous servir à vous procurer l’équipement de base pour bébé dont vous aurez besoin après l’accouchement. La date de naissance est également prise en compte pour la demande de cette allocation.
7. Inscription à l’hôpital ou dans une maison de naissance
En temps opportun, vous devez planifier la naissance de votre enfant et vous inscrire dans un hôpital, une maison de naissance ou encore prendre contact avec la sage-femme qui vous accompagnera pendant l’accouchement si vous avez opté pour un accouchement à domicile. Afin de pouvoir planifier l’accouchement de manière optimale, il est indispensable de leur communiquer la date présumée de l’accouchement.
8. Trouver une sage-femme
Vous pouvez profiter des services d’une sage-femme pendant la grossesse, l’accouchement et le post-partum. Les coûts sont généralement pris en charge par votre caisse-maladie. Ici aussi, on différencie la période avant et après l’accouchement, si bien que la date du terme joue un rôle important.
9. Déclaration de naissance
Vous devez déclarer la naissance de votre enfant dans les trois jours auprès de l’office de l’état civil du lieu de naissance. En règle générale, l’hôpital, la maternité ou le personnel médical qui a assisté à l’accouchement à domicile se chargent de déclarer la naissance. Vous pouvez aussi vous en occuper vous-même ou signer une procuration pour qu’une tierce personne le fasse pour vous. Vous devez généralement présenter les documents suivants à l’office de l’état civil : l’attestation de domicile des parents, la pièce d’identité des parents, l’acte de naissance de l’enfant, délivré par l’hôpital ou un médecin. Vous pouvez demander l’acte de naissance auprès de l’office de l’état civil du lieu de la naissance. L’acte de naissance coûte 30 francs, plus les frais de port.
Quelle est la précision de la date du terme calculée ?
Une chose est sûre, la date du terme correspond rarement à la date réelle de l’accouchement. Différents facteurs jouent un rôle dans le calcul de la date du terme. Par exemple, si vous ne savez pas dire avec certitude qu’elle était le premier jour de vos dernières règles, le résultat peut varier de quelques jours. Un cycle plus long ou plus court peut également entraîner des variations au niveau de la date du terme.
En outre, même si la durée d’une grossesse est estimée à 40 semaines, il n’est pas rare que l’enfant pointe le bout de son nez quelques jours, voire semaines, plus tôt ou plus tard que prévu. Et c’est tout à fait normal. De manière générale, il ne faut pas se focaliser sur un jour précis.
Si la date du terme calculée est le 13/04/2021 comme dans notre exemple, vous devez considérer la période qui s’étend du 03/04/2021 au 23/04/2021. Il faut compter environ dix jours avant et dix jours après la date du terme. Toutefois, si le bébé naît avant la fin de la 37e SA, on parle de naissance prématurée.
Grossesse plus courte que prévu
- Le terme a été mal calculé
Bien que le calculateur de la date du terme soit très facile à utiliser, une erreur de calcul n’est pas à exclure. C’est le cas par exemple lorsque vous saisissez des données erronées, à cause d’une faute de frappe ou si vous ne connaissez pas exactement la date du premier jour de vos dernières règles. Pour éviter les erreurs de calcul suite à une faute de frappe, nous vous conseillons de vérifier les données saisies avant de lancer le calculateur. - Facteurs psychiques
Le stress psychique peut non seulement exercer un effet négatif sur votre santé, mais également sur la santé de votre enfant à naître. C’est pourquoi il est particulièrement important que vous preniez soin de vous pendant la grossesse. Avec les fluctuations hormonales, de nombreuses femmes sont plus sujettes au stress émotionnel pendant la grossesse. Se faire du souci pour votre enfant, votre situation financière ou votre couple peut renforcer cet état de stress. Cela se répercute ensuite sur la santé physique. Il est par exemple prouvé que les personnes soumises à du stress permanent sont plus sensibles aux infections et autres virus. Cette plus grande sensibilité face aux infections peut entraîner des complications pendant la grossesse et obliger le bébé à naître bien trop tôt.
- Insuffisance placentaire
L’insuffisance placentaire est l’une des causes les plus courantes des naissances prématurées. Le placenta, qui permet d’alimenter l’enfant à naître, ne fonctionne plus que partiellement, voire plus du tout, suite à cette insuffisance. Cela peut s’avérer dangereux pour le bébé, si bien que le risque de naissance prématurée augmente. Certains enfants se portent tellement mal qu’ils doivent être mis au monde en urgence. - Contractions prématurées causées par une bactérie
Une infection bactérienne du col de l’utérus peut provoquer des contractions prématurées. Cela augmente la probabilité que l’enfant naisse prématurément. - Consommation d’alcool, drogues ou nicotine
Si vous buvez de l’alcool, fumez ou consommez de la drogue pendant votre grossesse, cela peut entraver gravement le développement de votre bébé ! Les bébés concernés naissent généralement beaucoup trop tôt avec de graves maladies ou malformations. De plus, ces enfants doivent faire face à un syndrome de sevrage néonatal violent dès leur naissance après avoir déjà combattu dans le ventre de leur maman. - Naissance prématurée et col de l’utérus raccourci
Si votre col est raccourci, il se peut qu’il s’ouvre prématurément. Par conséquent, l’enfant viendra au monde plus tôt que prévu.
Naissance après terme
- Le terme a été mal calculé
Lorsque le bébé se fait attendre, il se peut également que le dépassement du terme s’explique par une erreur de calcul lors de la détermination du terme. - Âge de la maman
Il est prouvé que les enfants de mères plus âgées naissent plus tard que les enfants de jeunes mamans. De ce fait, il est probable qu’un enfant de mère plus âgée naisse quelques jours après terme. - Nidification tardive
Il se peut que l’ovule ait pris plus de temps que prévu pour se nidifier dans l’utérus. Cela peut également retarder la date de l’accouchement.
Se préparer à la naissance en temps opportun
Malgré la date du terme calculée, il se peut que votre enfant voie le jour plus tôt. Pour de nombreux parents qui attendent leur premier enfant, cela se traduit par beaucoup d’incertitudes. Vous aimeriez planifier cet heureux évènement.
Malheureusement, il est presque impossible de prévoir la date de l’accouchement avec certitude. Dans seulement environ 4 % des naissances, le bébé naît réellement le jour du terme calculé par le médecin, la sage-femme ou le calculateur de la date du terme.
Préparez-vous à l’accouchement en temps opportun. De cette façon, vous serez bien informés et vous saurez quoi faire si votre bébé décide de pointer le bout de son nez plus tôt que prévu. De même, vous devez boucler votre valise pour la maternité suffisamment à l’avance pour éviter tout stress inutile. Outre les vêtements, n’oubliez pas les documents importants tels que votre carte d’assurance médicale ou votre carnet de grossesse, le cas échéant.
Que se passe-t-il si votre bébé n’est pas décidé à sortir ?
De manière générale, ce n’est pas grave si votre bébé se fait attendre quelques jours de plus. Aux alentours de la date du terme, votre sage-femme et gynécologue s’assureront que votre bébé se porte bien en effectuant un examen tous les deux jours.
Si les contractions se font toujours attendre, l’accouchement peut être provoqué. Toutefois, tant que le bébé se porte bien et qu’il n’y a pas de danger pour sa santé ou la vôtre, les médecins et sages-femmes peuvent attendre que le travail se déclenche naturellement.
